Désarroi (30 septembre 2008)
La crise bancaire ne cesse de gagner en intensité.
Le vocabulaire des médias est éloquent : on ne parle plus seulement de chute des indices boursiers, de plongeon des valeurs bancaires, de faillite de grandes institutions, d'inquiétude, de nervosité des opérateurs, mais de bourses emportées, de désarroi généralisé.
Le terme emporté évoque un tsunami, une vague séismique, qui bouleverse tout. Le terme désarroi fait référence à l'arroi, qui désignait l'équipage accompagnant un personnage. Cet équipage, dispersé suite à une attaque, mis en désordre, se trouvait en désarroi. Dans un cas comme dans l'autre, l'ordre est balayé.
Mais quel ordre ? Et si cette crise était une opportunité pour repenser le rôle de la finance dans l'économie réelle ? Et nos propres comportements comme consommateurs ?
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