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Une histoire d'entreprise : suite

Ce billet est en quelque sorte une suite du précédent billet intitulé : "Une histoire d'entreprise". Une histoire qui va vite.
 
 
6 janvier 2015
Un article des Echos : "Facebook acquiert Wit.ai, une start-up créée par trois Français" 
 
Les choses sont allées très vite pour Wit.ai. Il y a un peu plus d’un an, à peine créée, cette start-up fondée par trois Français installés en Californie, Alexandre Lebrun, Laurent Landowski et Willy Blandin, était sélectionnée par le célèbre accélérateur Y Combinator pour intégrer son programme. Il y a quelques mois, elle levait 3 millions de dollars auprès du fonds Andreessen Horowitz, d’Alven Capital et de plusieurs business angels, avant d’attirer l’attention... de Facebook. Hier soir, les trois Frenchies ont annoncé qu’ils rejoignaient le giron du réseau social. Le montant de l’acquisition n’a pas été dévoilé mais, lors du tour de table d’octobre, la valorisation de Wit.ai était estimée à au moins 10 millions de dollars. Le prix est aujourd’hui bien plus élevé.
 
Wit.ai, qui compte une dizaine de salariés, propose aux développeurs d’intégrer un assistant vocal dans leur application. Une manière de démocratiser la commande vocale en intégrant une sorte de « Siri » permettant de dialoguer avec son smartphone. « N’importe quel développeur, sans avoir de connaissances précises en linguistique, peut ainsi intégrer des commandes vocales à son application, en cinq minutes et en cinq lignes de code », expliquait aux « Echos », en octobre, Alexandre Lebrun.
 
Deuxième vente
 
Plus de 6.000 développeurs utilisent la plate-forme de Wit.ai, dont 99 % en mode gratuit, acceptant de partager les données linguistiques pour améliorer le service. La société se rémunérait jusqu’ici en facturant l’intégration à ceux ne souhaitant pas partager ces données. Et plusieurs centaines d’applications embarquent aujourd’hui les solutions vocales de la start-up. Dans le billet de blog publié cette nuit, les fondateurs de la société indiquent qu’ils comptent « laisser la plate-forme ouverte, et même la rendre complètement gratuite ».Avant Wit.ai, les trois jeunes entrepreneurs évoluaient déjà dans le domaine de la commande vocale. Ils avaient créé Virtuoz, un assistant qu’ils avaient vendu à l’un des leaders mondiaux du secteur, l’américain Nuance. 


06/01/2015
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