Sidération (17 mai 2008)
On est toujours encore sidérés par le refus arrogant de la junte militaire d' autoriser les secours internationaux à venir en aide aux populations birmanes sinistrées. Ce qui s'assimile à un délit de non assistance à personnes en danger.
Le risque que prennent ces paranoïaques est de se rendre responsables d'ajouter à la catastrophe naturelle une "deuxième catastrophe", humanitaire celle-là, plus lourde encore de souffrances extrêmes, qui pourrait être évitée.
Mais comment ? Que faire ? Comment, devant cette arrogance, sortir de cette "sidération", cette immobilité qui nous saisit, semblable - selon ce que croyaient les Anciens - à celle de la voûte céleste ("sidus") ?
Et surtout mon corps aussi bien que mon coeur, gardez-vous de vous croiser les bras en l'attitude stérile du spectateur, car la vie n'est pas un spectacle, car une mer de douleurs n'est pas un proscenium [avant-scène], car un homme qui crie n'est pas un ours qui danse... [Aimé Césaire].
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