voilacestdit

Je n’aimerais pas être américain par les temps qui courent. Ils se sont donné un patron — c’est ainsi du moins que Trump se voit, non un chef, qui voit loin, qui a une vision pour son pays, non un leader, capable d’entraîner la nation, mais un patron, qui traite tout au niveau business — un patron qui se révèle être un voyou. Certes le jeu de la démocratie fait que c’est bien lui qui a été élu et personne d’autre. Mais même Tocqueville ne se faisait pas trop d’illusion sur la démocratie. Ce n’est pas parce qu’il y a élection démocratique que les meilleurs ou les plus capables sont élus.

 

Le même Tocqueville écrivait : « Il faut une science politique nouvelle à un monde tout nouveau. Mais c’est à quoi nous ne songeons guère : placés au milieu d’un fleuve rapide, nous fixons obstinément les yeux vers quelques débris qu’on aperçoit encore sur le rivage, tandis que le courant nous entraîne et nous pousse à reculons vers des abîmes ».

 

C’est ce qui se passe avec Trump. Avec lui, pas de science politique nouvelle pour un monde nouveau, il reste ancré dans une lecture du monde datant des années 1950. Il fixe obstinément les yeux vers quelques débris qu’on aperçoit encore sur le rivage, tandis que le courant nous entraîne. Et avec cela, il agit avec des méthodes de voyou.

 

Peu importe les traités signés, peu importe la dérive du climat, peu importe le risque nucléaire, peu importe la situation dramatique, et qui va empirer, des peuples comme les Palestiniens, comme les Iraniens — il agit à sa guise pour le meilleur business à faire, entre riches classes américaines. C’est ce qui s’appelle des méthodes de voyou. Qu’est-ce qu’un voyou ? : « Un individu de moeurs crapuleuses, qui fait partie du milieu »...

 

... et à l'esprit aussi vide que l'est son bureau.