La rage au coeur (12 mai 2008)
C'est avec une une immense rage au coeur qu'on constate l'impuissance à pouvoir porter secours aux malheureuses victimes birmanes du cyclone Nargis.
L'image de ces deux jeunes garçons de 8 et 12 ans, souriants, nous racontant leur quotidien pas facile en mots simples, rencontrés sur Strand Rd à Rangoon en novembre dernier hante ma mémoire. Que sont-ils devenus ?
Rage au coeur de voir laisser à elle-même en pleine détresse cette population si attachante totalement démunie.
Et cela par le fait de militaires ignobles, imbécilles et/ou fous, qui se sont arrogés le pouvoir depuis plus de 40 ans, tiennent la population par la terreur, préfèrent l'organisation d'un pseudo-referendum à l'organisation des secours, et, par crainte paranoïaque du regard de l'étranger, empêchent toute aide extérieure - sauf à la capter à leur profit.
Ces militaires qui vivent retranchés dans la nouvelle capitale bunkérisée de Naypyidaw (que le cyclone n'a pas touchée) entourant leur chef le généralissime Than Shwe qui se montre beaucoup plus préoccupé de consulter les astrologues pour connaître le sens de cette catastrophe quant à son destin personnel que d'apporter soins et secours aux victimes.
La valeur de chacun est proportionnelle à la valeur des choses qu'il prend au sérieux [Marc Aurèle, Pensées à soi-même]
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