Une histoire d'entreprise : suite
Ce billet est en quelque sorte une suite du précédent billet intitulé : "Une histoire d'entreprise". Une histoire qui va vite.
6 janvier 2015
Un article des Echos : "Facebook acquiert Wit.ai, une start-up créée par trois Français"
Wit.ai, qui compte une dizaine de salariés, propose aux développeurs d’intégrer un assistant vocal dans leur application. Une manière de démocratiser la commande vocale en intégrant une sorte de « Siri » permettant de dialoguer avec son smartphone. « N’importe quel développeur, sans avoir de connaissances précises en linguistique, peut ainsi intégrer des commandes vocales à son application, en cinq minutes et en cinq lignes de code », expliquait aux « Echos », en octobre, Alexandre Lebrun.
Deuxième vente
Plus de 6.000 développeurs utilisent la plate-forme de Wit.ai, dont 99 % en mode gratuit, acceptant de partager les données linguistiques pour améliorer le service. La société se rémunérait jusqu’ici en facturant l’intégration à ceux ne souhaitant pas partager ces données. Et plusieurs centaines d’applications embarquent aujourd’hui les solutions vocales de la start-up. Dans le billet de blog publié cette nuit, les fondateurs de la société indiquent qu’ils comptent « laisser la plate-forme ouverte, et même la rendre complètement gratuite ».Avant Wit.ai, les trois jeunes entrepreneurs évoluaient déjà dans le domaine de la commande vocale. Ils avaient créé Virtuoz, un assistant qu’ils avaient vendu à l’un des leaders mondiaux du secteur, l’américain Nuance.
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