Du pire
M'enfin ! où est-ce qu'ils sont allés chercher de décerner des "Gérard du cinéma", dans la foulée des prix officiels du festival de Cannes ?
Ces prix potaches sont distribués pour récompenser "le pire" du cinéma, genre le "Gérard du réalisateur qui fait toujours le même film mais en un peu moins bien à chaque fois", ou le "Gérard du réalisateur qui parle de son film comme si c'était le dernier Fellini, alors que toi tu fais mieux avec un téléphone portable".
Tout ça, ça promet. Mais pourquoi des "Gérard" ? Gérard est un très beau prénom souvent très bien porté.
Et côté "pire" il y a pire avec des gens qui font leur cinéma qu'il y a de quoi en être interloqué.
Par exemple Dati [tout de même, on a un peu de mal à se le représenter, Garde des Sceaux] qui au cours d'un meeting sur les élections européennes, à la question : "L'Europe s'occupe-t-elle trop des affaires nationales ?", répond en pouffant :
"Elle s'occupe de ce qu'on lui donne à s'occuper. Et puis elle s'occupe de ce qu'on lui donne à s'occuper avec les personnes qui peuvent porter ces affaires à s'occuper".
Il paraît que ce n'est pas grave, parce que c'était devant des jeunes [voilà de la considération bien placée] et c'était de l'humour [comme Ségolène qui affirmait tranquillement - mais c'était de l'humour, a-t-elle corrigé plus tard -qu'Obama lui avait piqué ses idées, rien que cela].
A quand les "Rachida du politique" ?
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